Mes Pratiques
gestion du stress

Et non pas suppression du stress.
Le stress est un élément indispensable à notre vie et à notre survie et il est un de nos plus fidèle protecteur.
Rappelons pour commencer que le stress est un processus avant tout physiologique qui précède l’ensemble des réactions que notre organisme met en place face à une situation imprévue, dangereuse ou risquée.
Lorsque nos ancêtres les Hommes préhistoriques devaient faire face à des dangers immédiats comme l’attaque d’un animal sauvage ou d’un congénère par exemple, leur cerveau devait alors très rapidement évaluer la situation et choisir entre deux réponses possibles à ce stress : la fuite ou le combat.
Aujourd’hui encore et même si la nature de ces agents stressants a changé, nous avons gardé nos réflexes reptiliens et sans même que l’on commande quoi que ce soit de manière consciente, notre système nerveux prépare notre organisme à ces deux options : fuite ou lutte.
Une cascade de réactions se mettent alors en place extrêmement rapidement et parfaitement involontairement : nos glandes produisent différentes hormones (adrénaline et cortisol entre autres) qui sont en parties responsables de ce conditionnement physique. Le rythme cardiaque s’accélère pour permettre une distribution du sang abondante dans nos muscles (pour se préparer au combat), la circulation sanguine privilégie la surface du corps pour une meilleure protection, la tension artérielle augmente, la respiration s’accélère pour permettre une meilleure oxygénation des muscles, les systèmes digestif, urinaire et génital se mettent en pause pour ne pas gaspiller l’énergie disponible, nos pupilles et nos bronches se dilatent, etc. Nos hormones ont également des vertus anti-douleur de même qu’elles maximisent notre force.
Notre corps est en clair mis en alerte maximale face au danger.
Le médecin du futur ne donnera pas de médicaments ; il formera ses patients à prendre soin de leur corps, à la nutrition et aux causes et à la prévention des maladies.
Vous n’avez jamais vécu ou entendu parler d’une personne qui, face à un danger de mort d’un proche a vu sa force décuplée ? A accompli quelque chose dont il aurait été physiquement incapable en situation normale ? Avouez que c’est extraordinaire. Bien que nous soyons des êtres vulnérables, fragiles et sensibles face à beaucoup d’autres animaux, mieux armés pour se défendre, nous sommes également la machine la plus élaborée qui soit. Ce système de défense est celui qui nous fait retirer la main d’un support brulant, nous fait reculer face à une voiture, nous fait fuir face à un animal dangereux, nous fait fermer les yeux face à une projection de débris, etc. Il ne sert à rien de moins que nous maintenir en vie et cela avant même d’intellectualiser des notions de prudence, raison, évaluation d’une situation et prise de décision conséquente.
Si tout cela est normal, où est le problème dans ce cas ?
Nos vies urbaines et modernes ont exponentiellement démultiplié les agents stressants et leurs natures. Attention, je ne parle pas uniquement des stress psychologiques (agressions, violence) mais bien des éléments qui induisent un stress pour l’organisme : bruits, lumières, pollution, sollicitations permanentes, obligations, transports, etc.
Viennent ensuite les agents stressants liés à nos comportements : notre sommeil, nos horaires, nos addictions et surtout notre alimentation. L’alimentation joue un rôle prépondérant dans le déclenchement de notre stress et donc dans sa régulation. Cela peut paraitre anecdotique mais le niveau de stress peut être très largement réduit simplement par un rééquilibrage de l’assiette. Le contenu et les horaires de nos repas, la quantité des aliments, leur répartition, tous ces éléments doivent être pris en compte en priorité dans la gestion du stress.

Il faut bien-sûr ajouter à cela les stress inévitables auxquels chaque vie doit faire face : séparation, deuils, accidents, perte d’emploi, déménagement, pandémie… et sur lesquels nous avons peu de prise. Le travail que nous pouvons engager pour gérer ce type de stress est d’un autre ordre mais doit impérativement se coupler d’une adaptation de l’hygiène de vie pour réduire l’impact du stress sur l’organisme autant que possible.
Avec la multiplicité des agents stressants, la problématique centrale de nos sociétés aujourd’hui est donc la chronicité du stress. Nos organismes sont perpétuellement en état d’alerte et nos systèmes nerveux ont donc tendance à maintenir leur « stress mode » de façon quasi permanente. Au delà des conséquences psychologiques évidentes que cela implique, les répercussions physiologiques sont désastreuses.
L’avalanche de réactions induite par le stress est certes,
formidablement utile mais elle est aussi extrêmement délétère pour nos
organismes si elle se répète trop fort et trop souvent. On pourrait même aller jusqu’à dire que le stress est père de tous les
maux. Nos populations occidentales n’ont jamais autant souffert de
cancers, de troubles cardiovasculaires, de maladies auto immunes mais
aussi de dépression et d’anxiété.

La gestion du stress n’est donc rien moins qu’un problème de santé publique dans la mesure où elle est indispensable à la préservation de la santé de tous les systèmes de notre organisme.
Depuis le début du XXème siècle, de très nombreux médecins, scientifiques ou thérapeutes se sont penchés sur cette question et ont développé pléthores de techniques de gestion du stress dont on peut néanmoins dégager deux dénominateurs communs : la concentration sur la respiration et sur les sensations corporelles.
La respiration est un outil magique, elle est suffisante pour envoyer des messages d’apaisement au système nerveux en état de panique. Simplement avec la respiration, notre organisme peut s’auto-réguler. Voilà donc un instrument toujours à notre disposition, gratuit et accessible à tous.
Ensuite, la « redescente » de l’esprit dans le corps et un impératif. Se concentrer sur ses sensations corporelles permet de s’ancrer dans l’instant, en mettant l’esprit et ses divagations au repos. C’est également une des raisons pour lesquelles les manipulations physiques comme les massages, les marques d’affections ou simplement le toucher sont relaxantes. Se focaliser sur son corps c’est également prendre conscience de l’état de contraction, crispation dans lequel il se trouve ce qui fait souvent défaut chez les grands stressés.
Des recherches scientifiques ont par ailleurs mis en lumière que de très nombreux agents naturels comme des vitamines, des minéraux, des acides aminés mais aussi la phytothérapie, au sens large (comprenant l’aromathérapie et la gemmothérapie) permettaient une régulation du stress très efficace.L’alimentation, le sommeil, la micro-nutrition, la phythothérapie, l’hydrothérapie, l’exercice physique, la respiration, la réflexologie… les outils sont nombreux et peuvent s’adapter à chacun dans le but de reconditionner le système nerveux à un fonctionnement normal mais aussi à une autonomisation dans la gestion du stress.
Prenez RDV dès maintenant
Consultations au cabinet ou par visio
Contact
Téléphone : + 33 6 29 83 57 72
Email : marie.liurette@gmail.com
28 Rue des Acacias 75017 PARIS
LUN-VEN 09:30 - 20:30
Informations
- 28 Rue des Acacias - 75017 PARIS
- 06 29 83 57 72
- marie.liurette@gmail.com